Une fille de Kairouan

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Une fille de Kairouan plonge le lecteur au cœur de la vie intime d’une famille traditionnelle tunisienne, trahie par le destin après le décès du grand-père, le fin lettré et poète Salah Souissi (1871-1941).
À sa disparition, la mère et ses filles doivent s’échiner à travailler la laine et tisser des tapis pour survivre. Imprégnées de traditions et de valeurs, elles affrontent une réalité rude et implacable.

Derrière les remparts de la médina séculaire de Kairouan, Hafida Ben Rejeb Latta installe son lecteur dans un univers de femmes dignes et résilientes, prises dans les fils du destin. Elle y décrit avec une précision poignante les luttes du quotidien, les mariages arrangés, les secrets de famille et les espoirs d’émancipation.
À travers ces portraits féminins, l’autrice esquisse sa propre histoire, celle d’une jeune fille déterminée à s’en sortir par les études.

Admise parmi les toutes premières femmes à l’École Nationale d’Administration (ENA), Hafida entame une brillante carrière qui la mènera aux Affaires culturelles et à l’Information, aux côtés du ministre Chedli Klibi.

L’euphorie de la Tunisie nouvellement indépendante lui ouvre alors les portes d’une capitale vibrante et cosmopolite : Tunis, avec ses rencontres, ses soirées, et son effervescence culturelle.
Dans ce récit sensible et sincère, Hafida Ben Rejeb Latta évoque avec émotion l’élan d’une génération de femmes tunisiennes qui, entre devoir et liberté, ont su tracer leur propre chemin.

Une fille de Kairouan, un roman de transmission et de courage, où se mêlent tradition, destin et renaissance.

Éditions Leaders, 2025 – 400 pages

Description

🖋️ Biographie – Hafida Ben Rejeb Latta

Hafida Ben Rejeb Latta est née à Kairouan en avril 1944. Son parcours scolaire, riche et diversifié, reflète déjà l’ouverture d’esprit qui marquera toute sa vie : elle fréquente successivement les Sœurs Blanches, l’école coranique, puis l’école franco-arabe.
En 1963, elle intègre le premier groupe d’étudiants du programme intensif de développement national de l’École Nationale d’Administration (ENA), faisant partie de la première génération de jeunes Tunisiennes à accéder à cette prestigieuse institution.

Diplômée de l’ENA, Hafida débute sa carrière au ministère des Affaires culturelles et de l’Information, où elle devient la secrétaire et proche collaboratrice du ministre Chedli Klibi.
En septembre 1967, elle épouse David Latta, alors adjoint chargé des affaires culturelles à l’ambassade britannique à Tunis.

Engagée et humaniste, elle participe à plusieurs initiatives éducatives et caritatives. Elle contribue notamment à la construction d’une école pour les enfants palestiniens dans le camp de Baka, à Amman, ainsi qu’au collège d’ergothérapie de la même ville.

Installée depuis plusieurs années au Royaume-Uni, Hafida Ben Rejeb Latta demeure active dans la vie associative. Elle est présidente de l’association de jumelage Xivert-Calquier, membre de l’association des hôpitaux de Cambridge et de l’association municipale de Royston.